les deux cavaliers

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Deux cavaliers de l’orage (1965)

  • Editeur : Gallimard – Folio
  • Genre : roman

À propos

“Ils se jetèrent l’un contre l’autre.
En échappant aux bras, Mon Cadet frotta sa tête contre la poitrine de Marceau. Il entendit de nouveau les furieux coups sourds. Il comprit que c’était le cur de son frère ; il se sentait, lui, propre, net, sec et dur comme un fuseau de quenouille. Il lui glissait des mains, il prit audace et appuya carrément son épaule contre le ventre de Marceau. Il essaya de le ceinturer. Marceau le saisit aux hanches et le souleva
“.

 

le bonheur fou

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Le bonheur fou (1957)

  • Editeur : Gallimard – Folio
  • Genre : roman

À propos

“Le Bonheur fou, c’est celui qu’éprouve Angelo Pardi, le héros du Hussard sur le toit, à faire la révolution italienne en 1848. Angelo se promène à travers la révolution comme il se promenait naguère à travers le choléra de Provence. La guerre – cette guerre-là, qui est à la fois guerre civile et guerre à l’Autriche – lui communique les sentiments les plus délicieux. L’amitié y prend quelque chose d’exalté et d’admirable, bien propre à transporter l’âme la plus noble du Piémont. Les combats de rues ou batailles confuses quoique «rangées», n’ont rien de honteux, car c’est l’amour de la patrie qui les anime, ainsi qu’un prodigieux goût de vivre.
Des amours très braves, de longues marches à pied ou à cheval, d’innombrables rencontres avec une foule de personnages d’une extraordinaire vérité, sont les événements de ce roman aux dimensions tolstoïennes, écrit dans la langue la plus rapide du monde.

 

Angelo

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Angelo (1958)

  • Editeur : Gallimard – Folio
  • Genre : roman

À propos

“Angelo, le héros du hussard sur le toit, part de turin après avoir fort joliment tué d’un coup de sabre m.
Le baron schwartz, espion autrichien. il passe la frontière en grand uniforme de colonel des hussards de sardaigne, sur un cheval admirable. les conspirations, les dangers, les amours ne vont point manquer à angelo qui se trouvera aux prises avec le subtil vicaire général d’aix-en-provence, le marquis de théus, avec la charmante anna clèves qui l’aimera sans espoir, avec pauline enfin, cette femme si belle qu’il sauvera un jour.

L’homme qui plantait

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L’homme qui plantait des arbres (1953)

  • Editeur : Gallimard Jeunesse – Folio
  • Genre : nouvelle

À propos

“En Provence, dans une région aride et sauvage, un berger solitaire plante des milliers d’arbres. Au fil des ans, les collines autrefois nues reverdissent et les villages désertés reprennent vie. Voici l’histoire d’Elzéard Bouffier, le silencieux, l’obstiné, celui qui réconcilie l’homme et la nature.

Jean Giono nous fait découvrir une merveilleuse aventure pleine de tendresse et de générosité que Willi Glasauer illustre avec la même sensibilité.

Un portrait émouvant et un hymne à la nature qui a fait le tour du monde.”

 

Le moulin de Pologne

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Le moulin de Pologne (1952)

  • Editeur : Gallimard – Folio
  • Genre : roman

À propos

“Moulin de Pologne, pourquoi ce nom ? personne n’en sait rien.
Les uns prétendent qu’un pèlerin polonais allant à rome s’établit jadis à cet endroit-là dans une cabane.
Un peut après la chute de l’empire, un nommé coste acheta le terrain, fit construire la maison de maître et les dépendances qu’on voit encore.
Coste était un enfant du pays, mais il y revenait après un long séjour au mexique. c’était, paraît-il, un homme maigre et silencieux. on se souvient surtout de ce qui le caractérisa : des sautes d’humeur violentes qui le faisaient passer sans transition d’une bonté de pain à une cruauté famélique “.

Le hussard

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Le hussard sur le toit (1951)

  • Editeur : Gallimard – Folio
  • Genre : roman

À propos

“Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu’a-t-il fallu pour l’amener là ? Rien moins qu’une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais.
Le Hussard est d’abord un roman d’aventures : Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d’une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d’avoir empoisonné les fontaines ! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque ! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d’une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l’amour et le renoncement.

Les grands chemins

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Les grands chemins (1951)

  • Editeur : Gallimard – L’imaginiare
  • Genre : roman

À propos

“Alors, il se met à tripoter son paquet de cartes comme s’il tirait sur un accordéon. Il le frappe, il le pince, il le soufflette, il le caresse, il l’étire et le referme. Il annonce : roi de pique, sept de carreau, trois de cur, roi de trèfle, dame de cur, neuf de pique, deux de carreau ; et chaque fois la carte annoncée tombe. Il jette le jeu de cartes dans le bassin de la fontaine et, quand il va y tomber, le jeu de cartes se regroupe dans sa main. Il me l’étale sous le nez en éventail, en fer à cheval, en roue, en flèche. Il fait couler les cartes de sa main droite à sa main gauche, en pluie, en gouttes, en cascades. Il leur parle, il les appelle par leurs noms ; elles se dressent toutes seules hors du jeu, s’avancent, viennent, sautent. Il raconte de petites saloperies à la dame de cur et la dame de cur bondit jusqu’à sa bouche…

les âmes fortes

 

Les âmes fortes (1949)

  • Gallimard Folio 
  • Genre : roman

À propos

« Elle était à ce moment-là, de beaucoup et de loin, la plus belle femme de Châtillon, et même d’ailleurs certainement. Quelqu’un qui l’a bien connue à ce moment-là me disait : “Elle était belle comme ce marteau, vois-tu !” Et il me montrait le marteau dont il faisait usage depuis vingt ans (c’était un cordonnier), un marteau dont le manche était d’un bois doux comme du satin depuis le temps qu’il le maniait, dont le fer si souvent frappé étincelait comme de l’or blanc. Et avec ça elle était tout le temps affable et gentille. »

mort d’un personnage

 

Mort d’un personnage (1949)

  • Grasset Et Fasquelle – Les Cahiers Rouges
  • Genre : roman

À propos

“Pauline de Théus habite une maison pour aveugles. Après une vie passionnée, généreuse, elle attend la mort. Survient Angelo, son petit-fils, de retour après des années d’errance loin de Marseille. Le jeune homme va désormais entourer de son affection sa grand-mère. Un livre bouleversant où le pouvoir de l’amour va transfigurer la décrépitude d’une mourante.”

Pour saluer melville

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Pour saluer Melville (1941)

  • Editeur : Gallimard -L’imaginaire
  • Genre : roman

À propos

“Moby Dick (qu’il devait traduire, en collaboration avec Joan Smith et Lucien Jacques) fut, «pendant cinq ou six ans au moins», le compagnon de Giono. «Il me suffisait de m’asseoir, le dos contre le tronc d’un pin, de sortir de ma poche ce livre qui déjà clapotait pour sentir se gonfler sous moi et autour la vie multiple des mers. Combien de fois au-dessus de ma tête n’ai-je pas entendu siffler les cordages, la terre s’émouvoir sous mes pieds comme la planche d’une baleinière ; le tronc du pin gémir et se balancer contre mon dos comme un mât. Mais… quand le soir me laissait seul, je comprenais mieux l’âme de ce héros pourpre qui commande tout le livre.» De cette communion avec un livre et son auteur est né cet essai, où la biographie a l’allégresse et la spontanéité de la vie : «un homme d’un mètre quatre-vingt-trois, avec soixante-sept centimètres de largeur d’épaule» s’anime soudain sous nos yeux, tel un héros de roman, plus vrai que nature.