Le grand troupeau

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Le grand troupeau (1931)  

  • Editeur : Gallimard – collection Folio
  • Genre : roman

À propos

“Un curé traverse la route en portant une pendule. Un canon anglais passe au grand galop, les chevaux fouettés par les artilleurs français. Un colonel sans capote et nu-tête fait ses grands pas dans l’herbe. De sa main gauche il tient une boîe de sardines ouverte. Il trempe le pain dans l’huile et il pompe à pleine bouche. Un officier anglais, penché derrière un arbre, allume sa pipe à l’abri. Tout ça s’en va vers le mont Cassel. Un réquisitoire contre la guerre.”

Colline

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Colline (1929)  

  • Editeur : Librairie Generale Francaise Ldp Litterature
  • Genre : roman

À propos

“Un débris de hameau où quatre maisons fleuries d’orchis émergent des blés drus et hauts. Ce sont les Bastides Blanches, à mi-chemin entre la plaine et le grand désert lavandier, à l’ombre des monts de Lure. C’est là que vivent douze personnes, deux ménages, plus Gagou l’innocent.
Janet est le plus vieux des Bastides. Ayant longtemps regardé et écouté la nature, il a appris beaucoup de choses et connaît sans doute des secrets.” Quand la fontaine s’arrête de couler, qu’une enfant du village tombe malade et qu’un incendie ravage la colline, ils se tournent tous vers Janet. Est-il responsable de ce mauvais sort ?

Colline, est le premier roman de la trilogie de Pan. Jean Giono la nomma ainsi en l’honneur de Pan, dieu de la nature, tantôt secourable (Un de baumugnes et Regain) tantôt redoutable (Colline).

Dans la même section : Un de Baumugnes, Regain.

Un de Baumugnes

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Un de Baumugnes (1930)  

  • Editeur : Librairie Generale Francaise Ldp Litterature
  • Genre : roman

À propos

“À la Buvette du Piémont, un vieux journalier est attiré par un grand gars qui paraît affreusement triste ; il provoque ses confidences : Albin vient de la montagne, de Baumugnes. Trois ans auparavant, il était tombé amoureux fou d’une fille qui s’est laissé séduire par le Louis, « un type de Marseille, un jeune tout creux comme un mauvais radis». Le Louis ne lui avait pas caché que son intention était de mettre la fille sur le trottoir. Depuis, Albin est inconsolable, traînant de ferme en ferme, sans se résoudre à remonter à Baumugnes. Alors le vieux, qui n’est que bonté, décide d’aider Albin.”

Un de Baumugnes, est le second roman de la trilogie de Pan. Jean Giono la nomma ainsi en l’honneur de Pan, dieu de la nature, tantôt secourable (Un de baumugnes et Regain) tantôt redoutable (Colline).

Dans la même section : Colline, Regain.

Regain

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Regain (1930)  

  • Editeur : Librairie Generale Francaise Ldp Litterature
  • Genre : roman

À propos

“Tous sont partis. Panturle se retrouve seul dans ce village de Haute-Provence battu par les vents au milieu d’une nature âpre et sauvage. Par la grâce d’une simple femme, la vie renaîtra.
Jean Giono, un de nos plus grands conteurs, exalte dans Regain, avec un lyrisme sensuel, les liens profonds qui lient les paysans à la nature.”

Regain, est le troisième roman de la trilogie de Pan. Jean Giono la nomma ainsi en l’honneur de Pan, dieu de la nature, tantôt secourable (Un de baumugnes et Regain) tantôt redoutable (Colline).

Dans la même section : Colline, Un de Baumugnes.

Nouveau volume de la Pléiade pour le cinquantenaire de la mort de Jean Giono

Un roi sans divertissement, et autres romans

A l’occasion du cinquantenaire de la mort de Jean Giono, Gallimard propose l’édition d’un tirage spécial de la Pléiade Un roi sans divertissement, et autres romans (voir plus pas bas pour le contenu du volume). Ci-dessous quelques mots de l’éditeur sur l’un des romans phares de Giono, Un roi sans divertissement.

« Si j’invente des personnages et si j’écris, c’est tout simplement parce que je suis aux prises avec la grande malédiction de l’univers, à laquelle personne ne fait jamais attention : l’ennui. » À en croire Giono, l’écriture n’aurait été pour lui qu’un divertissement. Non pas un simple jeu, entendons-le bien, mais le moyen de n’être plus « l’homme plein de misères » dont parle Pascal.

Démobilisé en 1918, très marqué par la guerre, Giono retrouve à vingt-trois ans son poste d’employé de banque à Manosque. Une décennie s’écoule au cours de laquelle il passe son temps à rédiger, en marge de son travail, des fiches descriptives révélant l’essence véritable des clients de la banque. « Une excellente école », selon lui, pour la « connaissance du cœur humain ». Puis, en quelques mois, il écrit Colline (1929). Le monde des lettres se dispute la publication de ce premier diamant rocailleux. C’est une révélation, et une rupture ; chose alors singulière, ce roman poétique (ou conte) est composé d’un bout à l’autre au présent de l’indicatif. L’atmosphère sacrificielle qui hante ces pages d’une extrême sécheresse n’en est que plus brutale. Cinq ans plus tard, Le Chant du monde s’apparente à un roman d’aventures autant qu’à un récit mythologique, nouvelle Iliade au rythme cosmique, où l’homme et la nature fusionneraient d’une manière spontanée. Mais l’Histoire gronde de nouveau. Giono prône un pacifisme absolu, qui, en 1939, le conduit en prison. Libéré, il s’attelle à ce qui devait être une notice destinée à accompagner sa traduction de Moby Dick. Puis le projet dévie. Pour saluer Melville (1941) devient un roman dont Melville est le héros. Et un passage dans l’œuvre de Giono, entre les romans où la nature était au premier plan, créant un Sud imaginaire, et les œuvres qui mettront en scène un théâtre des passions, foisonnant de monstres (d’orgueil ou de générosité…). 

Après la Seconde Guerre (et une seconde incarcération), l’œuvre de Giono bascule en effet. Il est pris d’une extraordinaire fièvre créatrice. Un roi sans divertissement (1947), écrit en quarante jours, est, selon Pierre Michon, « un des sommets de la littérature universelle ». Un sommet aussi dans l’art si gionien de rendre les silences éloquents et les ombres éclairantes. L’aventure se niche dans les phrases dont on ne saurait deviner la fin, les séquences sont montées avec une hardiesse incomparable, les niveaux de langue juxtaposés avec la plus grande aisance — et la tension narrative est portée à son paroxysme. Langlois, justicier paradoxal, « porte en lui-même les turpitudes qu’il entend punir chez les autres ». Il éprouve comme Giono la nécessité du divertissement, dont le crime, comme l’écriture (et la lecture), est une forme.

« Giono est-il le plus grand romancier de ce temps ? » se demandait Roger Nimier en 1952, l’année du Moulin de Pologne, roman du Destin (et chef-d’œuvre trop peu lu). Une chose est sûre : Giono est un grand romancier de tous les temps, un artiste « du désordre et de la démesure ». Le fréquenter, c’est faire une inoubliable expérience de lecture. Ceux qui reviennent sans cesse à ses livres le savent. Quant à ceux qui auront attendu le cinquantième anniversaire de sa mort, survenue en 1970, pour s’en emparer, on les envie.

Tirage spécial de la Pléiade : Ce volume hors numérotation, présenté sous un coffret illustré, contient : préface, jalons chronologiques, avertissement — Colline ; Le Chant du monde ; Pour saluer Melville ; Un roi sans divertissement ; Mort d’un personnage ; Faust au village ; Le Moulin de Pologne ; L’Homme qui plantait des arbres ; Ennemonde et autres caractères ; L’Iris de Suse — Notices et notes, bibliographie.

Préface de Denis Labouret. Textes établis, présentés et annotés par Pierre Citron, Henri Godard, Janine et Lucien Miallet, Luce Ricatte et Robert Ricatte.

Un volume, relié pleine peau sous coffret illustré
Format : 104 x 169
Nombre de pages : 1360
Prix : 66€
Prix de lancement : 60€ jusqu’au 31 août 2020
Date de mise en vente : 12 mars 2020
Éditions Gallimard

Illustration : burins  d’Antoine Decaris, extraite de Un roi sans divertissement – Edition française illustrée, 1948

Randonnées littéraires : Autour de Manosque

Le Centre Jean Giono propose des randonnées sur des itinéraires soigneusement choisis, de longueur et de difficulté variées. Elles sont ponctuées d’arrêts dédiés à la lecture d’extraits d’ouvrages de Jean Giono et de commentaires sur l’œuvre ou la vie de l’auteur. Ces sorties sont accompagnées par des professionnels diplômés spécialement formés à cette pratique.

Autour de Manosque …

Ce petit village médiéval avec ses ruelles mystérieuses, la Durance et les collines qui l’entourent : tout était là depuis longtemps pour nourrir le monde de fantaisies de Giono.

Prochaines dates en vue :

– Décembre 2019 :  samedi 28, de 13h à 16h ;
– Janvier 2020 : jeudi 2, samedi 4, de 13h à 16h ;
– Février 2020 : mardi 18, vendredi 21, samedi 29, de 13h à 16h ;
– Mars 2020 : samedi 7 mars, de 13h à 16h ;
– Avril 2020 : mercredi 15, vendredi 17, mercredi 22, vendredi 24, de 10h à 13h ;
– Mai 2020 : samedi 30, de 10 à 13h ;
– Juin 2020 : samedi 13, de 16h à 19h ;
– Juillet 2020 : les mercredis 8 et 22, de 16h à 19h ;
– Août 2020 : les mercredis 5 et 19, de 16h à 19h ;
– Septembre 2020 : samedi 12, de 10h à 13h ;

– Octobre 2020 : samedi 3, de 10h à 13h

Réservations auprès du Centre Jean Giono au 04.92.70.54.54 / centregiono@dlva.fr / Lieu de rendez-vous à indiquer au moment de la réservation

Deux lieux dédiés à Jean Giono et son œuvre

Façade Centre
Hôtel Raffin
Le Paraïs

 

 

 

 

 

 

 

Le Centre Jean Giono, regroupe un espace d’exposition et un centre de documentation à l’intérieur de l’Hôtel Raffin, situé à l’entrée du centre ancien de Manosque non loin de la Porte Saunerie, et Le Paraïs, la maison et les jardins de l’écrivain, situés au pied du Mont d’Or.
De nombreux événements y sont organisés tout au long de l’année visant à promouvoir la vie et l’œuvre de Jean Giono auprès d’un large public : expositions, balades littéraires, lectures-spectacles, activités et accompagnements de projets pédagogiques ainsi que des visites guidées de la maison de l’écrivain.
En 1992, le Centre Jean Giono est crée par la ville de Manosque sur une proposition de la famille Giono soutenue par l’Association des Amis de Jean Giono.
Le Centre Jean Giono est un établissement rattaché au service culturel de la communauté d’agglomération Durance Luberon Verdon.