VI 4

Voyage Immobile n°4

Rhapsodie – Sonia Chiambretto
Neuf personnes mangent en terrasse, une femme se marie et un jeune homme rêve, un goût de pâte d’abricots séchés dans la bouche.

Place de l’Hôtel de Ville
Voix : Patrick Goujon

Auteure de théâtre et poète, Sonia Chiambretto est une des nouvelles voix marquantes de la littérature contemporaine. Elle se caractérise comme une écrivaine de « langues françaises étrangères »

VI 3

Voyage Immobile n°3

L’Ange contractuelle – Julien Delmaire
Une voiture à première vue banale transporte une fonctionnaire vers des contrées insoupçonnées.

Place du Terreau
Voix : Annie Rhode – avec Lhoussaine Oucherfi / Danse : Frédérique Favre

Julien Delmaire est poète et romancier. Depuis plus de quinze ans, il déclame sa poésie sur scène, en France et dans le monde, et anime de nombreux ateliers d’écriture.

VI 2

Voyage Immobile n°2

La Grille – François Beaune
Jean-Marc gare sa moto et rend visite à sa mère, la femme aux mots croisés.

Promenade Aubert Millot
Voix : Géraud Cayla – avec Marie-Antoinette Tardieu et Michel Tardieu

Romancier, François Beaune œuvre à la création de l’Entresort, comédie humaine du XXIe siècle qui incarne le monde actuel. Il a également travaillé pour des metteurs en scène et réalisé des reportages radio.

la chasse au bonheur

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La chasse au bonheur (1988)

  • Editeur : Gallimard – Folio
  • Genre : chronique journalistique
À propos

“Dans cette ultime chronique qu’il a écrite pour les journaux, Jean Giono jongle avec le présent et le passé : le moindre incident fait jaillir, comme une source intarissable, des souvenirs, des histoires, des personnages. Ces textes, datés des années 1966 à 1970, sont empreints de bonhomie, d’une philosophie souriante, parfois un peu passéiste. Cela n’exclut pas l’émotion, et l’on trouve, dans La chasse au bonheur, les plus belles pages, peut-être, que Giono ait jamais écrites sur sa mère.
Art de vivre, de voyager, de se nourrir, de se faire des amis, cet ouvrage s’achève sur une chronique consacrée aux parfums, le dernier texte de Giono. «Les parfums permettent d’affronter – et souvent de les vaincre – les mystères les plus terribles», disait-il ici. C’était quelques semaines avant sa mort.

les trois arbres

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Les trois arbres de Palzem (1984)

  • Editeur : Gallimard – L’imaginaire
  • Genre : chronique journalistique
À propos

“« Pourquoi ne ferions-nous pas, de temps en temps, un peu de toilette spirituelle ? Pourquoi pas aujourd’hui, par exemple ? Je ne parle pas de la grande lessive, telle qu’elle ne sera faite qu’une fois au jour du Jugement, et pour laquelle il faudra des volumes, si on entre dans le détail ; non, un simple petit débarbouillage : un tour d’oreille. » La plume de Jean Giono chroniqueur n’est pas différente de celle du romancier. En peu de mots, il crée des mondes, il enchante. Ici, il nous fait part d’une sagesse un peu amère. Dans ces textes écrits de 1951 à 1965, l’écrivain découvre que le monde est mauvais, que l’homme aime le sang, qu’il s’acharne à détruire la nature.
Giono, toujours du côté de l’individu contre la masse, du travailleur contre ceux qui le gouvernent, peut paraître passéiste, sans doute, mais c’est parce que le monde de naguère lui semble plus humain. Quelques pages lui suffisent pour inventer une histoire fabuleuse, l’oeil toujours prêt à croquer sur le vif personnages et paysages, et à les mettre en scène pour un de ces merveilleux spectacles que lui dicte son imagination.

la terrasse

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Les terrasses de l’île d’Elbe (1976)

  • Editeur : Gallimard – L’imaginaire
  • Genre : chronique journalistique
À propos

“Toute sa vie, parallèlement à son oeuvre, Jean Giono a écrit pour les journaux. On retrouve dans ses chroniques son style, son humour, sa malice, son imagination et tout son talent de romancier. Qu’il se moque en comparant les avantages du briquet et de la boîte d’allumettes, qu’il dise son mot sur l’urbanisme d’aujourd’hui, qu’il parle des arbres qu’il a plantés, ces faits divers font partie de son univers savoureux. Parfois, en trois pages, le chroniqueur nous offre un vrai petit roman intitulé tout simplement “Une histoire”.

Monluc

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De Monluc à la “série noire” (1998)

  • Editeur : Gallimard – Les cahiers nrf
  • Genre : Préfaces et articles
À propos

“Un premier recueil de textes de Giono sur la littérature, publié en 1986, s’intitulait : De Homère à Machiavel. Celui-ci va de Monluc à la «Série Noire». Nul artifice dans cet enchaînement : le jeu des amitiés se combinant aux propositions d’éditeurs, Giono a vraiment écrit sur une bonne part de la littérature narrative de l’Occident, de son origine à l’un de ses derniers avatars. Épopée, roman, narration par correspondance, mémoires historiques, voyages – son goût des récits est tel qu’en chacun il trouve matière à écrire. Chaque fois il y prend plaisir, et nous avec lui.”

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De Homère à Machiavel (1986)

  • Editeur : Gallimard – les cahiers de la nrf
  • Genre : Préfaces et articles
À propos

“Il y a, pour parler des grandes œuvres du passé, une liberté d’allure inimitable chez quelqu’un qui ne les a pas connues par l’école. Giono, qui a quitté le lycée avant l’âge des dissertations, ne parle jamais d’une de ces œuvres sans que son commentaire soit en même temps un témoignage sur lui-même et sur le moment où il le rédige.
On découvrira ici une première série de textes, préfaces, articles, hommages, essais de traduction, dispersés jusqu’à présent dans les volumes ou les publications pour lesquels ils avaient été écrits. Regroupés selon l’ordre chronologique des œuvres commentées, ils font apparaître la diversité des goûts et des intérêts littéraires de Giono, y compris pour les littératures de l’Extrême-Orient, et sont l’occasion de prendre une vue nouvelle sur son itinéraire propre, dont Homère d’une part, et plus encore Virgile, Machiavel d’autre part, sont des repères privilégiés.”

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Le Bestiaire (1991)

  • Editeur : Ramsay de Cortanze
  • Genre : essai
À propos

“De 1956 à 1958, Giono écrit une série de 17 petits textes humoristiques consacrés à des animaux fictifs (…) Quant aux animaux réels, ils reparaissent en 1960 dans Camargue, mi-essai mi-récit: plusieurs pages y sont consacrées à tous les animaux de la Camargue (…) Dans Le Bestiaire, Giono s’est en outre diverti en joignant à chacun de ces textes d’ironie lyrique, comme il dit, une série de dix “marginalia” qui n’ont en réalité aucun rapport avec le texte. Ce sont des citations inventées, tirées d’auteurs tantôt réels tantôt fictifs. 

provence perdue

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Provence perdue (1967)

  • Editeur : ROTARY-CLUB de Manosque
  • Genre : essai
À propos

“L’ouvrage réalisé à la demande du ROTARY-CLUB de Manosque est au format in-quarto dans une reliure pleine toile grise illustrée spécialement par Bernard BUFFET. Le livre se compose principalement de très nombreuses photographies inédites reproduites en héliogravure : elles sont légendées par des textes originaux de Jean Giono. Écrit vers la fin des années 1960, alors que le tourisme et le progrès technique changent, sous ses yeux, le visage des pays de haute-Provence qu’il aimait, l’ouvrage réunit souvenirs et anecdotes de l’écrivain. Giono s’y fait le témoin d’un passé révolu, que seules les images peuvent désormais sauver de l’oubli. Quelques dessins à la plume, essentiellement d’architecture, réalisés par Hélène Cathabard servent de transition entre les photographies en noir et blanc et les mots du poète.